Coronavirus : Le Botswana et l’Afrique du Sud approfondissent leurs recherches sur les nouveaux sous-variants d’Omicron
Les sous-lignées répertoriées sont BA.4 et BA.5
Nous travaillons avec des scientifiques du Botswana et de l’Afrique du Sud pour acquérir une connaissance comportementale complète de ces sous-lignées
Des chercheurs au Botswana et en Afrique du Sud ont détecté de nouvelles sous-lignées du variant Omicron du SARS-CoV-2 et approfondissent les recherches pour comprendre pleinement des caractéristiques essentielles de ces sous-variants telles que l’infectiosité et la virulence.
Les sous-lignées répertoriées sont BA.4 et BA.5. Des experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) collaborent avec des scientifiques et des chercheurs des deux pays pour approfondir l’analyse des sous-lignées répertoriées jusqu’à présent chez quatre personnes au Botswana et 23 en Afrique du Sud. Hors d’Afrique, les sous-lignées BA.4 et BA.5 du variant Omicron ont été confirmées en Belgique, au Danemark, en Allemagne et au Royaume-Uni.
Actuellement, on n’observe aucune différence épidémiologique importante entre les nouvelles sous-lignées et les sous-lignées connues du variant d’Omicron, que sont BA.1, BA.2 et BA.3.
« Il n’y a pas lieu de s’alarmer face à l’apparition de nouveaux sous-variants. Nous n’observons pas encore de forte augmentation du nombre de cas, d’hospitalisations ou de décès », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
« Nous travaillons avec des scientifiques du Botswana et de l’Afrique du Sud pour acquérir une connaissance comportementale complète de ces sous-lignées et pour aider les pays africains à renforcer la surveillance génomique, afin de détecter des variants potentiellement dangereux et de garder ainsi une longueur d’avance sur le virus », a ajouté la Dre Moeti.
L’OMS appelle les pays à renforcer la surveillance génomique pour mieux comprendre les variants du SARS-CoV-2 en circulation, soumettre les séquences génomiques complètes et les métadonnées associées à une base de données accessible au public et notifier à l’OMS les cas indicateurs ou les groupes de cas liés à un variant préoccupant.
En outre, les pays devraient mener des enquêtes sur le terrain ainsi que des évaluations en laboratoire pour améliorer la compréhension des potentielles incidences des variants préoccupants sur l’épidémiologie de la COVID-19, notamment la gravité, l’efficacité des mesures de santé publique et sociales, les méthodes de diagnostic, les réponses immunitaires, la neutralisation des anticorps ou d’autres caractéristiques pertinentes.
L’Organisation recommande également que les pays séquencent au moins 5 % de tous les échantillons positifs. Avec l’appui de l’OMS et d’autres partenaires, l’Afrique a réalisé des progrès pour augmenter sa capacité de séquençage, car le continent a séquencé six fois plus d’échantillons au premier trimestre 2022 que sur la même période en 2021.
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